Les moustiques sont des insectes présents dans les régions tropicales où les températures sont souvent chaudes pendant l’année. En Thaïlande, ils sont d’ailleurs vecteurs de maladies graves comme la dengue, l’encéphalite japonaise et bien d’autres. Si vous souhaitez découvrir les joies de ce pays durant un séjour tout en vous épargnant des piqûres de moustiques potentiellement dangereuses, voici quelques antimoustiques efficaces que vous pouvez utiliser.
Sommaire
Pourquoi se protéger des moustiques en Thaïlande ?
La Thaïlande est un pays asiatique qui partage des frontières avec la Birmanie, le Cambodge, le Laos et la Malaisie. Selon les touristes, il s’agit d’une destination certes agréable, mais qui regorge de nombreux moustiques. Par conséquent, le taux de contamination en ce qui concerne le paludisme est élevé. Les zones fortement impactées par cette affection sont situées en bordure des frontières et des forêts.
Le paludisme est également présent dans la très grande majorité du pays, surtout dans les plaines et les rizières. Dans les zones moins touchées, le risque de transmission n’est présent que la nuit. Pour se prémunir contre les moustiques, il est recommandé aux touristes de prévoir dans leur bagage des répulsifs anti-moustiques efficaces. Cela leur permettra d’éviter une éventuelle contamination suite à une piqûre de moustiques.
Comment choisir son anti-moustique pour la Thaïlande ?
Pour le choix d’un anti-moustique de qualité, il faut prendre en compte la composition du produit. Ils doivent contenir du DEET, à une concentration variable entre 25 et 30 %. Cette norme est requise dans les pays comme la Thaïlande où les moustiques peuvent transmettre la dengue et autres maladies. Par ailleurs, un produit efficace contiendra de l’IR3535 à une concentration de 20 %, du citriodiol et de l’icaridine. Si vous avez des doutes sur un antimoustique, n’hésitez pas à jeter un œil aux produits listés ci-dessous pour vous aider dans votre choix.
Notre sélection des meilleurs antimoustiques lorsque vous voyagez en Thaïlande
Voici une sélection de produits disponibles dans le commerce qui sont réputés pour leur efficacité dans les pays d’Asie du Sud-Est.
5 sur 5
Ce produit est une lotion efficace pour lutter contre les piqûres de moustique. 5 sur 5 permet notamment de pallier les affections comme le paludisme, la dengue, le chikungunya et l’encéphalite japonaise. Le classique tout-en-un pour un voyage réussi en Thaïlande. Cette lotion anti-moustique peut être utilisée sur les bébés de plus de 24 mois, les femmes enceintes et les adultes. À noter qu’elle est efficace pour une durée moyenne de 8h.
Paranix — Zones Tropiques
Le paranix est un produit répulsif efficace dans les destinations lointaines à haut risque comme la Thaïlande. Elle a une durée de protection de neuf heures contre les tiques, les taons, les mouches noires et bien entendu aux moustiques. Elle contient 50% de DEET, une molécule particulièrement recommandée par les autorités de l’OMS pour une protection durable contre les piqûres de moustique.
Insecte Écran — Spéciaux Tropiques
Insecte Écran est un produit répulsif recommandé dès l’âge de deux ans. Il s’applique très simplement sur la peau et protège contre les piqûres de moustique pendant environ 8h. Un flacon de ce produit s’utilise sur deux semaines en moyenne à raison de deux applications par jour. Cet anti-moustique est bien sûr à garder loin des yeux, au risque de déclencher une sévère irritation.
Quelles maladies transmettent les moustiques en Thaïlande ?
À l’instar d’autres variétés, les moustiques femelles de Thaïlande effectuent des piqûres pour faciliter la maturation de leurs œufs. Quand celles-ci touchent les hommes, elles peuvent selon le cas, générer des affections plus ou moins graves.
La dengue et le chikungunya
La dengue est l’une des maladies présentes sur le territoire thaïlandais. Une épidémie due à ce virus peut survenir à tout moment, plus particulièrement en temps de mousson. À l’heure actuelle, elle ne possède pas de traitements spécifiques et est transmise par une variété de moustiques appelée « moustique tigre ». Ce nom lui est donné en raison de sa silhouette noire à rayures blanches. La seule manière de se protéger est de prendre des mesures drastiques de protection de jour comme de nuit.
En ce qui concerne son mode de transmission, notez que le moustique tigre sain pique une personne infectée par le virus. Les jours suivants, celui-ci devient contaminant et transmet la dengue à une autre personne saine via une piqûre. Après quoi, une semaine suffit pour laisser les antigènes se développer et faire paraître les premiers symptômes. La maladie de chikungunya, une des dérivées de la piqûre de moustique à la Thaïlande se transmet aussi de la même manière.
L’encéphalite japonaise
Il s’agit d’un virus fulgurant apparu récemment à la Thaïlande. Nonobstant le fait que peu de population soit encore affectée, elle est très dangereuse. Elle entraîne généralement une infection virale aiguë du système nerveux central due à un arbovirus issu de la famille des flavivirus. L’encéphalite japonaise possède des manifestations similaires à la fièvre jaune et la dengue.
Ce virus n’est transmissible qu’à la tombée de la nuit. Elle s’effectue via la piqûre d’un moustique appelé Culex tritaeniorhynchusa, un moustique qui n’est actif qu’à la nuit tombée. La petite blessure qu’elle laisse à la surface de la peau est douloureuse et ne passe donc pas inaperçue. La transmission de cette maladie est plus récurrente dans les zones rurales où les moustiques sont présentent, pendant la mousson.
Les anti-moustiques sont-ils efficaces ?
Il existe deux types d’antimoustiques sur le marché : les répulsifs et les insecticides. Alors que le premier permet de chasser ces petits insectes, le second a la particularité de les tuer. Difficile de parler donc d’efficacité de produit anti-moustique sans évoquer une combinaison des deux produits.
Cela dit, il faut toutefois préciser qu’il existe de nombreuses solutions pour se préserver des moustiques quoique certains soient inefficaces. À titre indicatif, il est recommandé d’éviter les appareils à ultrasons, les pièges à levures et certaines huiles essentielles, qui sont relativement peu efficaces.