Une petite piqûre de moustique, ce n’est souvent pas bien grave… Mais cela peut s’avérer handicapant, notamment en cas de piqûre mal localisée ou de réaction allergique. Dans cet article, nous revenons sur le cas particulier d’une piqûre à la lèvre, sur son incidence et sur les moyens de traiter efficacement cette zone si particulière de notre visage. Suivez le guide !
Piqûre de moustique à la lèvre : aïe, ça pique !
Se faire piquer par un moustique n’est jamais rigolo, mais une piqûre à la lèvre peut s’avérer encore plus embêtante.
Le bouton qui va surgir à l’endroit où le moustique a piqué peut s’avérer douloureux, et vous démanger. Bien sûr, il ne faut pas chercher à percer de bouton ou à le gratter : même si l’envie est forte, cela n’a aucun effet apaisant, au contraire. Vous risquez, en grattant machinalement, à surinfecter la blessure et à vous exposer à d’autres bactéries. Donc en premier lieu, le bon conseil est de ne pas y toucher !
Si vous connaissez un gonflement anormalement important, c’est sans doute que votre lèvre/votre peau connaît une réaction allergique : l’œdème labial (c’est-à-dire sur les lèvres) est assez courant et généralement sans gravité. Ce type de gonflement est typique des zones fragiles comme les lèvres ou encore les paupières. Cet œdème se résorbe au bout de quelques jours, parfois une semaine.
Nota Bene : un autre type d’œdème survient plus rarement, l’œdème de Quincke ou angio-œdème. Cette forte réaction allergique peut provoquer une difficulté à respirer et, dans de rares cas, un choc anaphylactique qui peut être dangereux. Il est plus que conseillé de consulter rapidement un professionnel de santé. Si vous éprouvez déjà des difficultés respiratoires, pas d’hésitation : rendez-vous aux urgences ou appelez le 15.
Comment soulager une piqûre de moustique à la lèvre ?
Il existe un certain nombre de remèdes pour soulager une piqûre de moustiques, parmi lesquelles les huiles essentielles ou encore les roll-on. Sauf que voilà : sur les lèvres, on ne peut pas appliquer n’importe quoi. La proximité de votre bouche interdit l’utilisation de nombreux produits, notamment les huiles essentielles. En fait, toutes naturelles soient-elles, ces huiles sont puissantes et ne doivent être ingérées sous aucun prétexte, même à très petite dose. Elles sont du reste formellement interdites aux enfants comme aux femmes enceintes.
Pour soulager la douleur, l’une des solutions est d’apposer de la glace pilée, non pas directement sur la zone gonflée mais au moyen d’un gant de toilette. La fraîcheur va quelque peu anesthésier la peau et réduire cette sensation de brûlure.
Vous pouvez aussi opter pour des solutions orales comme l’homéopathie, qui permettra de réduire sensiblement le gonflement. L’utilisation d’Apis Mellifica (créé à partir de dard et de poche à venin des abeilles) peut être intéressante, tout comme des médicaments plus classiques comme les antihistaminiques. Rappelons le rôle de ces derniers : lutter contre l’histamine, un neuromédiateur qui déclenche toutes les réactions allergiques, des rhinites aux gonflements consécutifs à une piqûre. Bien sûr, ces médicaments doivent être utilisés sur prescription médicale et après avis d’un médecin généraliste ou de votre allergologue.
Si malgré ces traitements votre œdème local et la démangeaison persistent plus de 3 à 4 jours, consultez à nouveau votre médecin généraliste. Un traitement à base de cortisone et de vitamine B1 ou B12 (aussi appelées “vitamines antimoustique”) sera peut-être nécessaire.